DEFAP, de l’esclavage aux timbres



Certificat de Liberte

Lors du culte du 25 Septembre, le correspondant du DEFAP, nous a raconté l’histoire des timbres pour le Defap…. en voici un résumé.

L’esclavage est aboli en France, donc au Sénégal, dépendance française, depuis 1848. Mais l’esclavage règne toujours dans des contrées voisines. Le Sénégal devient alors terre de refuge pour esclaves fugitifs. « En principe tout esclave mettant le pied sur un territoire sous contrôle français devient libre… » mais un décret accorde aux propriétaires d’esclaves un délai de trois mois au cours duquel ils peuvent venir les rechercher et même les réclamer aux établissements qui les protègent »

Walter Taylor, né en 1847 en Sierra-Leone, est en 1882 le seul Africain à avoir reçu la consécration pastorale. Il fonde l’Asile des Esclaves fugitifs de Saint-Louis (à Saint-Louis du Sénégal) pour recueillir ces esclaves qui fuient leur pays et viennent trouver asile au Sénégal. 

A la suite de ses conférences plaidant la cause des esclaves, se créée le Comité de la SMEP à Bordeaux qui réunit des fonds par la collecte de timbres usagés (c’est l’origine de la philatélie au Défap), fonds dédiés à la lutte anti-esclavagiste et au rachat des esclaves fugitifs.

Cet article est extrait du document disponible sur le site du DEFAP à l’adresse suivante : http://www.defap.fr/pdf/rapport-12-mars-2016-sg-definitif.pdf

Consignes pour les timbres

Au sujet de la récolte de ces timbre dans notre paroisse, vous trouverez les consignes à suivre pour récupérer le timbres en cliquant ici.

Les timbres sont disponibles à la vente sur le site du Defap, organisés par planche thématique : http://www.defap.fr/actualites/archives/2014/decembre/des-timbres-pour-les-fetes


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Cet article a été actualisé le : 1 octobre 2016

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