« Pourquoi cherchez‐vous le vivant parmi les morts ? » (Lc 24, 5)
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Lorsque Jésus ressuscité apparaît à ses disciples, ils ne le reconnaissent pas sur son apparence physique, de l’extérieur. Ils reconnaissent Jésus et comprennent qu’il est ressuscité de l’intérieur lorsque, en eux, il atteint quelque chose de vivant. Pour les disciples sur le chemin d’Emmaüs, ce sera le signe de la fraction du pain, qui vient éclairer en eux toutes les paroles échangées en route. Pour Pierre, ce sera une pêche miraculeuse, comme au premier jour de son appel. Pour Jean, ce sera le tombeau vide, signe que la mort n’est plus. Pour Marie-Madeleine, ce sera l’appel de son nom qui la rejoindra au plus profond d’elle-même.
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Aujourd’hui encore, le ressuscité se laisse trouver dans tout ce qui, en nous, est vivant. Il appelle et rejoint tout ce qui nous met debout, nous met en route, nous fait respirer. Dans nos vies personnelles comme dans nos vies d’Eglise. Dans nos solidarités qui osent résister à l’indifférence. Dans nos échanges, quand nous nous accueillons comme autres dans une relation vraie. Dans nos projets, quand nous les lui remettons avec confiance. Dans nos prières, quand nous les balbutions maladroitement, mais sincèrement. Dans nos efforts de témoignage, quand ils nous échappent. Dans nos joies et nos peines, quand nous nous y reconnaissons vivants.
En cette période ou tout renaît, la nature nous offre le spectacle de la vie. Notre Eglise aussi. Renouvellement du conseil de Paroisse, Eglise Verte, projet cœur de la Sarra, catéchèse œcuménique, groupes d’échanges, accompagnement des réfugiés…. Puissions-nous y chercher le Vivant, car c’est là qu’il se laisse trouver.
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Bonne montée vers Pâques !
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