Évolution des formes d’organisation du travail, ubérisation, coworking, etc. Tel était le thème de cette rencontre qui a réuni une quarantaine de personnes les 26 & 27 janvier dernier.
Dans un premier temps, des universitaires ont analysé pour nous les nouvelles organisations du travail et leurs impacts sur les relations humaines. La révolution numérique – avec l’arrivée d’Internet puis des Smartphones – a pour partie expliqué ces nouvelles organisations dont l’évolution continuera avec la généralisation de la robotisation et des nano technologies.
Dans les relations humaines, l’autorité devient plus horizontale : Dans l’entreprise, on parie sur la créativité de tous – contrairement à l’organisation taylorienne où le bas de la pyramide ne pouvait mettre en œuvre son intelligence. En étant hyper connecté et sans cesse en réseau, on va produire davantage. Les compétences exigées changent très vite et nécessite des formations. Sont mentionnés d’autres impacts de cette révolution numérique : on zappe davantage, on n’hésite moins à changer d’emploi. Le rapport au temps et à l’espace change : instantanéité, travail multi localisé. Les contacts sont multipliés, sans approfondissement. Les sources d’informations sont plus nombreuses et peu vérifiées (fakenews). Ainsi selon les générations, les modes de fonctionnement changent d’où incompréhensions et nécessité de s’écouter davantage pour combler les fossés entre génération X (ceux qui
sont nés dans les années 60 à 80, génération Y (années 83-93), génération Z (années 2000)…
Dans un second temps, place à la pratique ! On a entendu plusieurs témoignages sur l’ubérisation du travail, ou de sociétés mixtes ou coopératives. Dans un troisième temps, on a parlé du sens du travail. En quoi notre rapport à Dieu influe sur notre rapport au travail ?
Pour des théologiens comme Luther et Calvin, le travail répond à une vocation. A quoi sommes nous appelés par Dieu ? Si Dieu est grâce (ou miséricordieux), comment celle-ci se manifeste dans notre travail ? Les échanges en groupes ont donnés plusieurs réponses possibles : c’est trouver du sens à ce que l’on fait, c’est de pouvoir arrêter (sabbat). C’est accepter que tout ne dépend pas de nous. Enfin, ce sont les relations avec les autres et avec l’Autre; relations où chacun donne et reçoit en même temps et qui rendent possible une reconnaissance mutuelle.
Une rencontre oh combien intéressante !
Denis Costil
Pour lire le Compte rendu complet, cliquer ici