Retours sur le Week-end de la catéchèse œcuménique



les sœurs protestantes des Diaconesses de Reuilly

Le 19 au jeudi 20 octobre 2016, les jeunes entre 11 et 15 ans (6 ème – 3 ème) de la Catéchèse œcuménique de la Sarra sont partis 2 jours et une nuit au Chambon sur Lignon (43), pour refaire le monde autour du thème de la LIBERTE : « Juste ensemble pour quelques heures »

Un titre un peu original pour réfléchir au thème de la liberté choisi pour ce séjour KT qui a rassemblé 40 jeunes collégiens de la catéchèse œcuménique et de l’Église protestante unie de Bourg en Bresse, les 19 et 20 octobre à la Costette au Mazet-St-Voy.

Petit à petit, nous avons découvert le sens du mot « Juste » lié à l’histoire de ce Plateau, entre Haute Loire et Ardèche, terre d’accueil et de résistance, marquée par une forte tradition protestante. Pendant la veillée, Françoise Routier nous a raconté l’histoire de ses grands-parents, Lucie et Albert Pradier du Chambon sur Lignon, qui ont accueilli, comme de nombreuses familles du Plateau, une enfant juive de 1 an, Nicole Sidès. Reconnus « Justes parmi les nations », leurs noms figurent sur le mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem. Cette phrase inscrite sur la médaille du Juste : « Celui qui sauve une vie, sauve le monde » a une résonance toute particulière aujourd’hui.

Jeudi matin, les sœurs protestantes des Diaconesses de Reuilly nous ont chaleureusement accueillis dans leur communauté pour partager avec nous « la beauté de la liberté de choisir » ; après de nombreuses questions autour de leur mode de vie, de la profondeur de leur engagement à suivre le Christ, nous avons chanté, prié ensemble et visité leur lieu de vie : maison, pièce consacrée à l’artisanat, bibliothèque, chapelle…

La dernière après-midi nous a menés sur les chemins du Plateau pour rejoindre à pied le Chambon sur Lignon. Nous avons découvert le très beau Lieu de Mémoire dont l’architecture contemporaine éclaire avec douceur l’histoire des Justes et des résistances non-violentes de ce Plateau pendant la Seconde Guerre mondiale. La simplicité et l’humilité de cette population qui a fait le bien, au péril de sa vie, sans jamais en tirer profit, reste une valeur essentielle.

Toutes ces rencontres étaient ponctuées de jeux, de rires, de chants, de prières et de temps de « liberté » bien sûr… Un temps bien trop court pour tous ces jeunes qui ont apprécié « d’être ensemble ».

Pour l’équipe, Françoise Genesta


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Cet article a été actualisé le : 15 décembre 2016