Culte unique à 10h00 les dimanches de Juillet
Bientôt les vacances. Et le temps de jouer.
Peut-être avez-vous participé dans votre jeunesse au jeu de la patate. Une pomme de terre toute simple est remise à un groupe de quelques jeunes qui iront de maison en maison échanger leur savoureux légume contre un objet. Le jeu favorise la rencontre et l’échange. Celui qui rapporte l’objet du troc le plus insolite a gagné. Le résultat est très étonnant. Et les enfants passent une très belle après-midi.
L’animation du mois à la Sarra est tout aussi étonnante et insolite. Une opération de vente solidaire de pommes de terre Agria vous est ainsi proposée. Venez, achetez, donnez pour ceux qui sont dans le besoin, ou troquez avec votre voisin ! Nous participerons en quelque sorte au cercle vertueux du don.
Chers frères et sœurs, amis de la Sarra,
« Soyez sans crainte, dit l’ange, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple » Luc 2,10
Depuis 2000 ans, ce que nous appelons « annonces » ou « nouvelles » ne peuvent être qu’un pâle reflet, un écho, de cette toute première annonce de la bonne nouvelle qui change la face du monde !
En attendant voici quand même quelques précisions aux annonces de ce temps d’Avent-Noël : Dès Dimanche 27, nous allumerons la première bougie de la couronne de l’Avent. Le Conseil propose de vivre un Culte partage sur le don et l’offrande où nous découvrirons le joli mot biblique de koinonia.
Des panneaux sur les ressources financières de l’Église, leur gestion, seront exposés dans le hall d’accueil, en toute transparence. Nous pourrons déposer une offrande de Noël. Ce jour et les suivants.
Chers frères et sœurs, amis de la Sarra,
En ce mois de Novembre la nuit tombe plus vite. Elle tombe plus fort sur une actualité souvent bien sombre. Alors voici une petite histoire édifiante à se partager avec humour.
« Trouver Dieu, pardonnez-moi, mais c’est un peu comme trouver des champignons. Il faut d’abord les chercher, se lever assez tôt, il faut y croire…Regarder la nature c’est regarder Dieu. On ne fera pas croire à un ramasseur de champignons que la nature s’est faite toute seule. La comparaison la plus frappante entre Dieu et les champignons- pardon si je vous choque- est certainement la découverte. Dieu on y croit un peu, mais ça ne nous accroche pas tellement. Quand on cherche des champignons, c’est pareil au début. Et puis d’un seul coup au moment où l’on s’y attend le moins, il y a des champignons partout, c’est tout jaune. Idem avec Dieu ! Vous sentez vraiment sa présence et c’est alors que l’on se sent tout petit. Après sur le chemin, votre sac bien garni, ce sont les champignons qui se présentent devant vous, en travers de votre chemin. Pour Dieu c’est pareil : c’est Lui qui vient à vous. Remercions Dieu de sa présence. Et aussi de ses champignons ! »
Jean Vernette, paraboles pour aujourd’hui.
Chers frères et sœurs et amis de la Sarra,
A l’heure où j’écris ces quelques lignes, nous accueillons à la Sarra des catéchumènes Suisse que leur programme conduit chaque année sur les pas de Pierre Valdo et des « pauvres de Lyon ». Avec eux, nous avons parlé de pauvreté, toutes sortes de pauvreté, et trouvé dans l’Évangile de Matthieu, chapitre 26, cette difficile prophétie de Jésus: «Vous aurez toujours des pauvres avec vous».
Ce propos déconstruit en réalité l’argumentation pleine d’hypocrisie de ceux qui, au nom de leur charité, critiquent une femme porteuse d’une offrande pour le Christ. Cette femme dépose tout ce qu’elle a de plus précieux aux pieds de Jésus. Ne retient rien. C’est comme une onction pour Celui qui va aller au bout du don, à l’extrême de sa vie. Un geste généreux qui n’a pas de prix. «On se souviendra d’elle», déclare Jésus, partout où sera annoncé l’Évangile.
Le 17 Octobre est la journée nationale du refus de la misère. Que rien jamais ne nous fasse oublier que la générosité est un acte de résistance et un geste de foi.
Françoise Sternberger
Esaïe 35, 1-2 « la plaine aride tressaillira d’allégresse et fleurira comme le narcisse ;Elle se couvrira de fleurs et tressaillira avec chants d’allégresse et cris de joie »
Nous espérons beaucoup partager cette allégresse lors de notre « journée verte ». Elle nous conduira de la Sarra à Saint Viateur puis Sainte Catherine, à deux jours de la fête de Saint François d’Assise ! Les protestants font forts pour ce temps de la création, n’est-ce pas ? Ce Dimanche 2 octobre, des participants d’Eglise verte nous conduiront dans le culte à 10h, à l’écoute de la Parole, qui nous parle aussi dans la création et surtout de création. Et d’une graine de moutarde, la plus petite des graines, devenue rare et précieuse.
Nous partagerons à 12h un pic-nic dans le parc de la paroisse de Saint Viateur d’Oullins, 3 rue Henri Barbusse, avant de nous organiser en covoiturage pour rejoindre le départ de la première marche découverte, œcuménique. Nous marcherons au fil des saisons, à un rythme familial, à la découverte de la nature, des autres, du Christ.
Nous avons la joie, après ces années de confinement puis de travaux, de renouer avec l’accueil des journées du patrimoine. Nous ouvrirons larges nos portes samedi 17 et Dimanche 18 septembre, les après midis. Le parc est joliment fleuri de cyclamens et crocus jaunes, le chemin bien tracé. La salle Jonas accueillera les œuvres de Renaud et la musique de Françoise Leonhardt, qui seront nos témoins « entre musique et peinture ». Des élèves du cours de Danièle Payant exposeront des tableaux dans l’atrium. Une exposition sur les protestants, une fiche d’explication sur le lieu et un flyer donneront aux visiteurs quelques repères bien utiles en ces journées culturelles. Merci à l’équipe d’accueil qui se relaiera pour que tout se passe au mieux. Il est encore possible de rejoindre l’équipe d’accueil ou d’apporter quelques rafraichissements ou gourmandises maison.
Dès dimanche 11 septembre vous pourrez « choisir » votre rentrée à la Sarra. Nous voudrions dans ce Culte de rassemblement offrir à chacun–e comme un « bouquet des possibles ». Entre louange et témoignages, nous aimerions partager l’« essentiel » de ce qui fait notre vie d’église et sa mission.
La rentrée de la catéchèse se fera comme habituellement dans la joie et la bonne humeur ce samedi 10 septembre, avec le programme toujours œcuménique « D’une maison à l’autre, Habiter et rencontrer». Le livre d’Esaïe sera, pour les adultes, au programme de leur rentrée en groupes de maison ou de partage biblique.
Salut !
Nous allons bientôt nous retrouver les uns et les autres, nous saluer. Nous saluer. Ce simple geste de salut porte en lui tout l’évangile ! Sois sauvé, paix sur toi. Salut, shalom, salam. Bonjour, que ton jour soit bon, c’est comme une bénédiction.
Pourtant les nouvelles du monde ne portent pas à croire en une paix proche, ni au salut de la création.
« Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et dit une prière de bénédiction. » Luc 9, 16
Combien de fois par jour depuis le printemps les agriculteurs lèvent-ils les yeux au ciel ? Et tous les jardiniers ? Et chacun de nous qui souffrons de la chaleur et de cette sécheresse qui s’instaure. Ainsi nous guettons la pluie. Nous attendons la bénédiction du ciel sur notre terre…
Dimanche prochain le 26, dans un culte partage et prière, nous méditerons un des récits de la multiplication de cinq pains et deux poissons, celui de l’évangile de Luc. Nous tournant vers le ciel nous pourrions prier que se multiplie l’eau sur la terre pour nos récoltes et surtout là, en France, mais en Inde, en Afrique, à Madagascar… là où se creuse la soif.
Et là, où se creuse la soif de tant de choses.
Plus précisément en ce culte partage, nous commencerons à travailler en paroisse le sujet du synode régional de Novembre 2022 sur les services et ministères dans les lieux de vie des Eglises. Des services à bénir et à multiplier!
Bonne semaine, à dimanche !
Françoise Sternberger
« Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent ». Romains 12,15 « Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse et rendons-lui gloire, » Apocalypse 19,7
L’invitation à se réjouir et à manifester ses sentiments, joie ou peine, est récurrente dans la Bible. Très souvent le motif de la joie est lié à la venue du royaume de Dieu, à la manifestation de la justice et de la paix de Dieu dans le monde.
Nous nous saisissons de cet appel à la reconnaissance pour vous inviter samedi 18 juin à un moment festif d’inauguration des locaux rénovés et agrandis de la Sarra, ainsi que du chemin tracé dans le parc. Nous avons invité l’architecte, monsieur Fabien Perret ainsi que les artisans à se joindre à nous. Et bien évidemment les pasteurs, aumôniers, responsables, et amis paroissiens de l’Eglise protestante unie du grand Lyon et du consistoire. L’invitation est très largement ouverte. Elle est l’occasion de faire découvrir cette présence protestante au cœur de la cité d’Oullins, Givors et environs. Le lendemain, jour de Fête de la Foi, prolongera l’invitation à se réjouir.
A très bientôt chers frères et sœurs, amis de la Sarra
Françoise Sternberger
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier. Psaume 119
N’est-ce pas une belle coïncidence ? A l’heure où nous traçons un chemin à l‘intérieur du parc, s’éclaire le choix des paroissiens largement en faveur de ce verset du psaume 119 « Ta parole est une lampe sous mes pas ».
« Qui suis-je pour prendre part au culte ? Au fond, le culte c’est d’abord la gratitude, l’émerveillement d’exister, chanter le bon, le désir de jouer. Se confronter au malheur auquel on ne se résigne pas, partager l’espérance qui s’obstine à augmenter le moindre bien, à le bénir, à l’approuver. Le culte c’est tout ce dont nous avons besoin. »
Extrait d’un article d’Olivier Abel, professeur de philosophie à l’Institut protestant de théologie, paru dans le journal Réforme.
« Qui suis-je pour prendre part au culte ? » Et si nous invitions nos amis hésitants, indécis, interrogatifs à découvrir un culte ?
Françoise Sternberger
Huit jours après Pâques, le soir, à l’heure où se rassemblent les disciples, tous les doutes sont levés. Thomas s’incline joyeusement devant le maître de sa vie, son Dieu. (Jean 20)
Dimanche 24 Avril, le soir tombé, tous les doutes seront levés. Nous saurons qui sera élu pour présider la France. Et si nous avons pu éviter le pire.
Nous aussi, comme les disciples avant ce 8ème jour, nous avons des raisons d’avoir peur.
« Ne soyons pas incroyants mais débordants de foi ». Un doute est déjà levé. Nous n’avons qu’un seul et unique maître de nos vies. Devant lui seul nous nous agenouillons. Le Ressuscité vient souffler sur nous un nouvel élan de vie. Alors, ne fermons pas nos portes à double tour, ni à l’étranger, ni à l’affamé. Car il vient comme eux, au milieu de nous. Et d’ailleurs nous reprenons nos tables ouvertes, repas partagés, dès ce dimanche 1er mai.
Réjouissons-nous.
Françoise Sternberger
Chers frères et sœurs, amis de la Sarra,
« Lorsque tout va bien, soyons heureux. Lorsque tout va mal, réfléchissons. »
Ecclésiaste 7,14.
Et prions. Chaque dimanche le culte s’ouvre sur un temps de silence pour notre monde bouleversé, pour toutes les victimes de ces bombes meurtrières en Ukraine dévastée. Nous prions pour tous ces chemins d’exil, et pour que s’ouvrent nos cœurs, nos maisons, nos villes à l’accueil, et nos intelligences à la construction de la paix.
« Maintenant que vous savez cela, vous serez heureux si vous le mettez en pratique. » Jean 13, 17
Heureux ceux qui mettent en pratique ce qu’ils ont appris de l’Evangile.
La Bible n’est pas un mode d’emploi ni un livre de recettes, mais un enseignement très pratique parfois, comme le geste de laver les pieds de ses amis que pose Jésus à la veille de sa passion. « Je vous ai donné l’exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi j’ai fait pour vous » (verset 15)
Entrez par la porte étroite ! Car large est la porte, facile est le chemin qui mène à sa propre perte et nombreux sont ceux qui s’y engagent. Mais combien étroite est la porte et difficile le chemin qui mènent à la vie ; peu nombreux sont ceux qui les trouvent. Prenez garde aux faux prophètes. Matthieu 7,13-14
Nous rentrons des Cévennes, où nous ne nous lassons pas d’admirer les très anciennes portes des maisons de village. La plupart sont étroites, et basses. Souvent peintes. Certaines d’un très grand âge. Elles invitent à entrer dans une histoire. Les anciens avaient certainement d’excellents motifs pour tracer de si modestes ouvertures.
Le monde semble se rétrécir ? A peine envisagions-nous de sortir de la pandémie et d’ouvrir grand les portes de nos maisons et du temple sur de nouvelles agapes, que sonne la triste nouvelle source d’inquiétudes d’une guerre à nos portes.
22 Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront pas.
Genèse 8,22
Ce jour de la chandeleur en ouvrant ma fenêtre j’ai entendu le gai pepillement des oiseaux. C’est bon toute cette douceur, et la lumière du jour qui s’allonge. Cela vaut bien une fête et de faire sauter quelques crêpes. Me vient ce verset d’alliance, d’un jour de fin de déluge, sous un bel arc en ciel : le jour et la nuit ne cesseront pas, l’aube chaque matin se lèvera. C’est comme une danse de l’espérance. Tant que la terre subsistera… La fête de la chandeleur nous renvoie à de très anciens rites agraires. Et au soin de la terre et du ciel. Tout est lié, fête de l’alliance. Celle que nous avons redite aux baptisés et confirmés de ces deux derniers dimanchesBonne fête de la chandeleur..
Françoise Sternberger
« A cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé et tout Jérusalem avec lui. »Matthieu 2, 3
Nous sommes invités par le Conseil des Eglises du Moyen-Orient à méditer chaque jour de cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, un temps du voyage et des aventures de ces mages orientaux venus rendre hommage au Christ.
Ce jeudi nous serons réunis avec la communauté catholique de Givors. Nous pouvons déjà porter cette rencontre en nous unissant à la prière préparée pour ce jour par des chrétiens du moyen orient :
« Seigneur, tu nous as conduits des ténèbres à Jésus. Tu as fait resplendir l’étoile de l’espérance dans notre vie. Aide-nous à être unis dans notre engagement à instaurer ton royaume d’amour, de justice et de paix, et à être ainsi la lumière de l’espérance pour tous ceux qui vivent dans l’obscurité du désespoir et de la désillusion. Prends-nous par la main, Seigneur, pour que nous puissions te suivre dans notre vie quotidienne. »
Que cette visite des mages inspire notre semaine, ce qui nous trouble et ce qui nous réjouit !
Françoise Sternberger
Jérémie 39, 11 : « Moi le Seigneur, Je sais bien quels projets je forme pour vous ; et je vous l’affirme : ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir à espérer. »
Chers frères et sœurs et amis de la Sarra, portés par cette espérance, nous sommes heureux de vous adresser nos meilleurs vœux pour l’année 2022.
Fraternellement,
Le Conseil de paroisse
Isabelle Issartel, Didier Graff, Joël Michaud, Nicolas Montoya, Josephine Neymeck, Ludovic Raynal, Jean Louis Vanier, Françoise Viarisio, Nadine Milano, nouvelle au conseil, Françoise Sternberger.
Chers frères et sœurs et amis de la Sarra,
Les anciens, lit-on dans la revue Terre Vivante, coupaient les arbres pour les charpentes entre Noël et le jour de l’an. Jean Baptiste annonçait « la hache est déjà prête à couper des arbres à la racine » Matthieu 3,10.
Le temps entre Noël et le Nouvel An, ce temps où nous fêtons la naissance du royaume de Dieu venu en Jésus, nous appelle à la prévoyance. En hiver, comme dans l’hiver du monde, il est bon de prendre soin des racines, de préparer les saisons, de penser à bâtir…
Proverbes 16, 24 « Les paroles agréables sont un rayon de miel, Douces pour l’âme et salutaires pour le corps. »
Qu’est-ce qui nous anime ?
J’aime bien cette petite question reçue récemment. Qu’est-ce qui nous anime ? Comment va notre âme ? Quel désir, quel élan nous motive et nous tient debout ? Je vous la confie car elle concernait la vie de la paroisse de la Sarra. Nos travaux, certes, ont tenus une bonne place dans l’animation de l’année qui s’écoule. Nous espérons vivement que ce projet qui nait sous nos yeux dynamisera un bel élan de témoignage et d’ouverture, de service et de prière.
« Gratitude, peine, ESPERANCE, conversion » Tels pourraient être les noms des quatre bougies de la couronne de l’Avent.
« Honorer la peine », telle était bien l’étape du 2ème dimanche de l’Avent. Prendre le temps, même quand vient Noël de ne pas étouffer ce qui nous peine et laisser traverser la lumière. Celui qui peine entend alors la bonne nouvelle « Ils ne peineront plus en vain : Avant même qu’ils appellent moi je leur répondrai, alors qu’ils parleront encore, moi je les aurais écoutés ! » Esaie 65,23-24:
Nous étions, il est vrai nous aussi, un peu à la peine pour chanter au culte, sans pianiste. Notre peine sera-t-elle honorée ? Notre espérance est qu’il existe très certainement des ressources dans cette paroisse, des musiciens qui offriraient leur talent pour renforcer l’équipe musique ? Surtout quand tant de nouvelles créations musicales, souvent pastorales, s’ajoutent à notre répertoire.
« Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, et recevez en héritage le royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde.
35 j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli chez vous ;
36 j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir.” Matthieu 25
En ce temps de l’Avent, une Lettre toute consacrée aux appels de solidarité reçus à la paroisse :
« Joie et limite s’unissent dans un même accueil de la vie » Cahier spirituel n°12 – Accueillir la vie- édité par les Diaconesses de Reuilly.
Faire s’accorder la joie et la limite est à première vue assez inattendu, surtout en ce temps où le covid pourrait venir restreindre la joie des fêtes de l’Avent et Noël. Sœur Anne-Etienne relie dans ce Cahier une méditation sur la joie à une réflexion sur la limite. Entre autres, la joie mystérieuse de Jean le Baptiste dans le sein de sa mère ( Luc 1,44), et l’émerveillement de Marie qui s’élargit à l’espérance d’un monde reconquis à la grâce de Dieu, conduisent Sœur Anne Etienne à revenir aux récits des origines du monde créé. Elle interroge le sens de la limite posée au milieu du jardin. Bien en son centre, et non pas sur les marges. Une limite au service de la protection de la vie et de la joie ?
La règle de Reuilly confirme cette limite existentielle en l’inscrivant dans le chapitre « vivante ». Pourquoi ne pas faire nôtre cette exhortation ?
« Me voici, je crée un ciel nouveau et une terre nouvelle… » Esaïe 65, 17. // « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre… » Apocalypse 21,1
Nous nous préparons à l’Avent. L’Avent est moins pour les chrétiens le temps d’une attente, que celui de la préparation des cœurs à ce qui peut advenir. L’attente est une espérance à vue humaine, à hauteur d’homme, et toute personnelle, individuelle. Nous attendons de la vie les cadeaux que nous nous représentons, un travail, un logement, de la paix, de la joie, une guérison, des retrouvailles. Et nous voilà en passe de devenir des déçus de Noël.
« Me voici » dit Dieu. Mieux qu’un retour à un avant perdu, Dieu se présente à son peuple en exil avec une vision toute nouvelle pour le monde qu’il vient habiter.
Nous entrons dans un nouveau temps de l’Avent qui plus que jamais nous rejoint dans notre peine pour le monde. Le voici, il vient Dieu avec nous. Une présence qui vaut tous les présents possibles. Laissons-le advenir au monde.
Bon Avent.
Françoise Sternberger
Chers frères et sœurs, amis de la Sarra,
J’aime bien cette petite histoire qui raconte qu’un grand père demandait à son petit-fils au retour de l’école: « as-tu passé une bonne journée ? » L’enfant de raconter tout ce qu’il avait fait de bien. Le grand père insiste : « tout cela c’est bien, mais aujourd’hui as-tu seulement posé une bonne question ? »
J’espère que nous aurons l’occasion d’échanger, et même de travailler, sur les questions et décisions du tout récent Synode National à Sète : « Quelles conversions pour l’Eglise ? » La question concernait l’écologie mais peut s’appliquer à d’autres questions de notre temps.
« Lève-toi ! Marche sur cette terre ! Dans sa longueur, dans sa largeur, car je te la donne. » Genèse 13,17. Ainsi parlait Dieu à Abraham. Puis Jésus à l’homme guéri : « Lève-toi et marche ! » (Luc 5.23),
Et le prophète à la ville de Jérusalem, symbole de paix: Lève-toi, et brille. (Esaïe 60).
Il y a plusieurs façons de se lever.
Chères frères et sœurs, amis de la Sarra,
Genèse 2, 15 » Le SEIGNEUR Dieu prend l’homme et il le place dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. »
L’automne est aussi le temps des synodes. Les 22/23/24 Octobre, se tiendra la 2ème session du Synode National à Sète. Le sujet sera: « Écologie, quelle(s) conversion(s) ? ». A l’issue des travaux et des réflexions qui sont remontés des synodes régionaux et des paroisses locales, nous tenterons de donner des orientations éclairées et courageuses !
« Que ton oui soit oui, que ton non soit non ».
C’est l’Evangile de Matthieu qui nous invite ainsi à approfondir les intentions qui motivent nos prises de décisions. Et à répondre avec sagesse aux appels de Dieu. Comme aux interpellations de la société.
Nous méditerons cette sagesse biblique avec les lycéens, Samedi 25 Septembre, lors du temps de prière et de louange qu’ils nous offriront à tous, à 16h à saint Viateur, au début d’une année de confirmations et baptêmes.
Marc 10, 51-52 : Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »
L’évangile ne rapporte pas moins de 7 cas de guérisons d’aveugles. Jésus a visiblement besoin de disciples aux yeux grands ouverts !
Une culture de la distraction est très présente dans notre société moderne. Elle nous offre largement de quoi occulter les réalités trop difficiles à regarder en face. L’évangile, le Christ des évangiles, lui, nous invite à la lucidité et à la clairvoyance. A une culture de l’engagement et du sens. A une façon éclairée d’ouvrir les yeux sur le monde, avec « une ferme assurance des choses qu’on espère, de celles que l’on ne voit pas… » Hébreux 11,1
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